Dès les premiers mots, Aïko Solovkine nous happe et nous entraîne dans cette chute vertigineuse. Dès les premières pages, on sent et on sait qu'on n'en sortira pas indemne.
Ils sont dans un puits. Comment ? Pourquoi ? Ils n'en savent rien. Leur seule certitude, c'est qu'ils sont dans ce puits. Et qu'il semble impossible d'en sortir.
Un beau jour, Gloria prépare des bagages, récupère ses filles à l’école et parcourt de nombreux kilomètres pour rejoindre la maison de campagne de son enfance, sans se retourner.
Peut-on échapper à son passé? Détermine-t-il nécessairement notre présent ? Est-il forcément toujours tapi dans l’ombre, prêt à surgir dès que l’occasion se présente ?
Lire Ariane, c'est se plonger dans l'adolescence absolue. Nager au plus profond de sa noirceur et de sa toxicité. Vous aussi, vous avez été ado un jour.