
De profundis, l’histoire
Bruxelles, dans un futur proche. Alors qu’Ebola décime la population, les hommes s’entretuent, la rue est devenue le terrain de jeu des gangs, des dealers mais aussi des grands prophètes qui annoncent la fin des temps. Roxanne et Mehdi sont deux âmes en peine qui survivent dans ce monde devenu fou – a-t-il seulement déjà été autre chose ? Leur but est de tenir, encore un jour puis un suivant grâce au trafic de médicaments. Roxanne est sur le point de succomber elle aussi à cette substance qui l’enverrait directement dans un ailleurs fantasmé lorsqu’elle reçoit un coup de téléphone qui la ramène brusquement à la réalité. Alexandre, son ex-mari, vient de succomber à la maladie. Il laisse derrière lui leur petite fille qu’elle a abandonnée des années plus tôt… Pour la sauver, elle se surprend à traverser la Belgique, plus par devoir que par véritable instinct maternel. Pour lui trouver un havre de paix, elle se sèvre de la ville et de cette vie qui, si risquée soit-elle, lui permettait de ressentir encore un petit quelque chose.
Mais la paix peut-elle seulement exister lorsque la noirceur a consumé le cœur des hommes ?
Mon avis sur ce livre
Comme vous avez déjà certainement pu le constater en suivant mes différents avis de lecture, je suis une grande adepte des romans de type « survival ». Apprendre à reconstruire, vivre en autarcie, se contenter de peu, souffler sur une bougie pour l’économiser encore jusqu’au lendemain… j’adore. J’aime l’atmosphère que ces livres créent tout en la redoutant. Car finalement, on n’est jamais très loin de la réalité et c’est peut-être ça qui me fait chavirer. De profundis a ceci « d’amusant » qu’il nous parle de notre pays, des Marolles, des lignes de train, des paysages wallons. Un pays où même le chaos le plus profond ne met pas un terme aux querelles nord-sud et où la rancœur est encore palpable. Je mettrai cependant un petit bémol sur le côté paranormal qui surgit dans la seconde moitié du livre et qui n’apporte selon moi pas grand chose. Une chouette lecture pour le reste, rapide et sans prise de tête !
Herlime
Un genre d’atmosphère que j’aime également beaucoup – Et quel que soit le média, même si certains s’y prêtent plus que d’autres. Le livre en fait partie !
Synopsis intéressant et avis personnel qui donne envie ! Une lecture qui me tente 🙂
tresorsdelivres
Effectivement, tout ce qui est cinéma ou jeu dans cet univers me plaît également ! Merci pour le commentaire et bonne lecture si la tentation fait effet !
Georges Pichot
Que la maison occupée par Roxanne soit aux détails près la même que celle occupée par le fantôme du 17-ième est peu vraisemblable….
Le mieux dans ce récit onirique est peut-être l’émergence d’une vraie relation mère/fille.
armoirealire
Entièrement d’accord avec toi, je le lis actuellement et je l’ai pratiquement fini. Je ne sais pas trop me positionner. C’est vrai que le côté belge me plait énormément mais il y a pas mal de choses qui me dérangent donc… Je ne sais pas, j’attends la fin 😉
tresorsdelivres
Alors ? La fin a fait pencher la balance dans quel sens ? 🙂