Il y a certains livres qui sont glauques, horribles… et qu’on a pourtant du mal à lâcher. L’empathie fait partie de cette catégorie. Je me suis évidemment régalée !

L’empathie, l’histoire
Si le monde n’est certainement pas manichéen, on peut cependant s’accorder à dire que le mal existe en certaines personnes et que celles-ci se complaisent dans l’enfer qu’elles font subir aux autres. L’Alpha, première lettre de l’alphabet grec, mâle – qui se croit – dominant, c’est le mal, la violence et la destruction incarnée. Ce qu’il aime particulièrement, c’est escalader les maisons ou les buildings la nuit pour s’introduire ensuite dans un logement et faire vivre un véritable cauchemar à ses habitants. Les capitaines Anthony Rauch et Marion Mesny ont bien cerné le personnage et sont sur ses traces. Mais l’Alpha est insaisissable et les mènera avec délectation sur son terrain de chasse.
Mon avis sur ce livre
Jusqu’à la moitié du livre, L’empathie semble être un roman policier plutôt classique. Mais on assiste ensuite à un retournement de situation qui met nos yeux de lecteur sous tension. Quand le héros du jour est compromis, quand il perd tout ce qu’il si durement construit, il ne reste alors qu’un choix à faire : s’enfoncer doucement ou se venger du mal qui rôde.
J’ai beaucoup aimé ce bouleversement qui m’a fait découvrir des personnages moins lisses qu’il n’y paraît. L’histoire personnelle du capitaine Anthony Rauch dévoile un nouveau pan de son identité qui permet au puzzle de s’assembler petit à petit.
Un roman policier parfait si vous aimez le glauque mais qui vous fera frissonner la nuit, même l’été, si vous dormez la fenêtre ouverte !