Joël Dicker est notamment l’auteur de La vérité sur l’affaire Harry Quebert et Le livre des Baltimore, deux livres que j’avais vraiment adoré. C’est donc avec précipitation que j’ai acheté ce dernier né et avec envie que je l’ai commencé !

L’énigme de la chambre 622 – Joël Dicker

L’énigme de la chambre 622, l’histoire

Joël, l’Écrivain, est dans une impasse : son ami et éditeur Bernard de Fallois est décédé et son histoire d’amour avec Sloane semble au point mort. Afin de se ressourcer, il décide de mettre le cap sur Verbier, un lieu que Bernard affectionnait tout particulièrement. En faisait une rapide recherche sur internet, il tombe sur le site du Palace, un hôtel de luxe tout confort. Il n’en faut pas plus pour que Joël fasse ses bagages et se mette en route. Une fois sur place, il fait une découverte qui impactera son séjour : un meurtre a eu lieu des années plus tôt dans une des chambres de cet hôtel. Que s’est-il passé et surtout pourquoi ? L’Écrivain se met à enquêter et trouve l’inspiration de son nouveau roman.

Quinze ans plus tôt, la banque Ebezner est une des plus puissantes de Suisse. La succession se transmet de père en fils mais tout ne se passe pas comme prévu au décès d’Abel, le président en fonction. Son fils, Macaire, doit être élu par le comité pour accéder à cette position aussi prestigieuse que convoitée. Lors du Grand week-end qui se passe au Palace de Verbier, alors que son élection est proche, un meurtre a lieu dans la chambre 622. Le destin de Macaire et de ses proches va alors basculer.

Mon avis sur ce livre

Comme je l’ai dit d’emblée, j’ai beaucoup aimé les deux premiers livres que j’ai lu de Joël Dicker. On retrouve ici cette technique déjà utilisée précédemment de mise en scène de soi, ou « l’auteur s’écrivant ». Joël nous témoigne ainsi de son attachement pour son ami et éditeur Bernard de Fallois, le premier qui a cru en lui et il lui rend hommage à travers ces quelques 600 pages. Pour moi malheureusement, cela n’a pas fonctionné : trop distillé dans l’histoire, je n’ai pas trouvé que cela avait beaucoup de sens.

Quant à l’histoire, je l’ai trouvée un peu longuette. J’aime les récits constitués de retours dans le passé afin de reconstituer la fresque du roman. Dans L’Énigme de la chambre 622, l’auteur nous promène un peu trop à mon goût d’une époque à l’autre, ce qui m’a « agacée ». J’avais envie d’en savoir plus mais j’étais à chaque fois coupée dans mon élan, ce qui je pense a suscité ma frustration.

J’ai aimé l’histoire globale même si j’ai trouvé les personnages relativement fades au début. Ils finissent par prendre de l’ampleur – surfaite à certains moments -, donnant un goût de « trop tiré par les cheveux ». L’enquête va de rebondissement en rebondissement (en rebondissement), tant est si bien que je me suis demandée si cela finirait par s’arrêter. La fin, trop sucrée à mon goût, me laisse un sentiment de déception. Je n’ai pas passé un mauvais moment mais je pense que j’attendais un peu plus de ce livre.

Bien sûr ce n’est ici que mon avis ! Si vous avez eu l’occasion de le lire, n’hésitez pas à me partager vos impressions.