Maramisa, l’histoire
Je suis tombée par hasard en librairie sur Maramisa, de Vincent Engel, un auteur que j’adore (notamment pour l’excellent Retour à Montechiarro (offert au moins 4x), La peur du paradis et Mon voisin c’est quelqu’un). Je n’ai jamais été déçue. Combiné ici avec une histoire de mystérieuse civilisation perdue et d’archéologie (moi qui ai toujours rêvé de découvrir un tombeau égyptien et d’en sortir une momie intacte #DreamOn) je n’ai pu m’empêcher de foncer vers la caisse pour acheter ce parfait combo.
Mon avis sur ce livre
On suit l’histoire de Charles Vinel, professeur à l’université et archéologue de formation. Sa vie est fade et il s’ennuie (nous aussi) dans la monotonie du quotidien. Jusqu’au jour où un homme du nom de Hermann Kopf le contacte avec une demande singulière : « Ressuscitez Maramisa et devenez immortel ». Il n’en faut pas beaucoup plus à notre morne professeur en mal de reconnaissance pour se lancer aux côtés de Kopf, aussi riche qu’illuminé. S’en suit une quête à la croisée d’un Da Vinci code et d’un Nom de la rose, un peu sans queue ni tête. Il y a un soupçon d’histoire de nazis, une pincée de science-fiction, un chouïa de paranormal… mais il manque tout de même les petits hommes verts (ou des zombies). Charles découvre l’amour dans les bras d’une ancienne habitante de Maramisa qui vit cachée dans les rochers, se la fait enlever par son mentor et se lamente pendant près de 300 pages sur son sort. Bref c’est mou et on a qu’une seule envie : foutre un gros coup de pied au derrière du « héros » de l’histoire. J’attendais beaucoup de cet auteur et du pitch de son livre. J’aurais peut-être dû m’en tenir là.