Valérie Perrin manie à la perfection les mots et les émotions et nous conte ici l’histoire d’une extraordinaire vie ordinaire.

Changer l’eau des fleurs – Valérie Perrin

Changer l’eau des fleurs, l’histoire

Violette est garde-cimetière à Brancion-En-Chalon, en Bourgogne. Discrète, elle offre des instants de réconfort à celles et ceux qui viennent de perdre un des leurs. Au milieu des tombes, absorbée par son jardin et ses fleurs, Violette a la certitude d’être au bon endroit dans ce monde.

Elle se remémore parfois ses jeunes années. Née sous X, ballotée de foyers en familles d’accueil, elle n’est l’enfant de personne. Lorsqu’elle rencontre Philippe Toussaint, aussi beau qu’imprévisible, elle s’accroche à cette stabilité toute relative et s’épanouit dans son rôle de maman qu’elle endosse rapidement. Elle travaille alors comme garde-barrière, rythmant sa vie sur le passage incessant des trains et offrant à la petite Léonine ce dont elle-même avait été privée : l’amour d’une mère. Cette routine réconfortante lui apporte un bonheur doux et tranquille qu’elle savoure à chaque seconde. Mais la vie est souvent imprévisible et de garde-barrière à garde-cimetière, il n’y a parfois qu’un pas.

Mon avis sur ce livre

Avec « Changer l’eau des fleurs », Valérie Perrin nous offre une ode à la vie et à l’espoir qui ne laisse pas indifférent. D’une écriture juste et lumineuse, l’auteure nous emmène en un souffle jusqu’à la dernière page qu’on tourne avec un peu de nostalgie. Elle sublime l’ordinaire avec Violette, un personnage de fiction pourtant si crédible qu’on a presque l’impression de la connaître. Car Violette, c’est un peu d’elle et un peu de nous mélangé, une douce reconnaissance.