La Boîte en os rassemble tous les éléments du conte gothique, à la fois captivant et dérangeant.

La Boîte en os, l’histoire
De passage à Londres, Norbert se remémore sa grande amitié avec John Mac Corjeag, un personnage aussi curieux qu’inspirant. Perdu de vue depuis des années, qu’elle n’est pas sa surprise de reconnaître ses grands yeux enflammés dans un club du West-End. Les deux hommes tombent dans les bras l’un de l’autre et John se livre sur sa vie, comme il ne l’avait encore jamais fait jusqu’alors. Il lui raconte son enfance, son amitié et son amour dévorant pour Margaret ainsi que les nombreux malheurs qui s’accrochent à son existence jusqu’à le mener à l’asile. Norbert, touché par son histoire, décide de l’aider à réparer son cœur et retrouver son amour perdu. Mais depuis tout jeune, John est atteint d’un mal qui le contraint à composer avec ses délires et ses obsessions. Et au seuil de la folie, le diable n’est jamais bien loin. À la moindre faiblesse, il s’empare de son âme qu’il dévore à petit feu. Norbert parviendra-t-il à tenir sa promesse ? Et surtout, à quel prix ?
(…) je ne me sentais jamais assez près de ma femme. J’avais beau la tenir dans mes bras, la serrer sur ma poitrine à l’écraser, son corps était toujours un corps à côté de mon corps, son cerveau, un cerveau à côté de mon cerveau, son cœur, un cœur à côté de mon cœur. Et cela ne laissait pas de m’étonner. Ne pas pouvoir être un avec ce qu’on aime !
Mon avis sur ce livre
Publié en 1941, « La Boîte en os » est un texte très particulier. Entre démon, belle, château, cimetière et ténèbres, on navigue à l’œil dans une foule d’éléments maudits. Embarquée dans une Ecosse pleine de mystères, j’ai frissonné jusque dans les dernières pages de ce livre qui rassemble tous les ingrédients du conte gothique, à la fois captivant et dérangeant.