Dans une ville en déliquescence où personne n’est innocent, les ombres entourent hommes et cadavres pour les emporter dans les entrailles de l’enfer.

Les chiens de Détroit – Jérôme Loubry

Les chiens de Détroit, l’histoire

En 1998, une série d’enlèvements va mettre la police sur les dents. Les victimes sont des enfants, dont les corps retrouvés dans des conditions similaires semblent présager le pire. Stan Mitchell est alors affecté à l’affaire et s’y consacre corps et âme. Mais le mystère reste opaque : pas de piste, pas de suspect, pas d’assassin.
L’échec de l’inspecteur aura un fort retentissement sur le service de police et sur l’âme de la ville toute entière qui s’enfoncera un peu plus dans les ténèbres. L’une après l’autre, les maisons se videront de leurs habitants, transformant Détroit en ville fantôme, un terrain de jeu idéal pour celui que tous appelleront rapidement « Le Géant de brume ».

Il était une fois, dans un village reculé, une créature qu’on appelait le Géant de brume. Chaque nuit, lorsque la lune voilée par les nuages n’éclairait qu’à moitié et que la brume humide léchait les maison, il venait enlever des enfants qu’on ne revoyait jamais.
Contes et légendes du Moyen Âge.

Quinze ans plus tard, des enfants disparaissent à nouveau sans laisser de traces. Si aucun corps n’est retrouvé, la ville se remémore le passé avec effroi. Le retour de celui dont on ne prononce plus le nom est dans tous les esprits et Stan est aux abois. Confronté à ses vieux démons, il est persuadé qu’il s’agit de l’œuvre du Géant de brume. À l’aide de l’inspectrice Sarah Berkham fraîchement arrivée, Stan, enragé, remuera ciel et terre pour retrouver celui qui lui a volé, des années plus tôt, sa conscience et ses espoirs.

Mon avis sur ce livre

Pour une première rencontre avec Jérôme Loubry, je dois dire que c’est plutôt un succès. Le livre s’ouvre sur l’arrestation du présumé coupable, avec de nombreux flash-back qui permettent de remonter dans le temps et de comprendre ce qu’il s’est passé à l’époque. Le personnage de Sarah Berkham est particulièrement bien ficelé et la fin est complètement renversante. Un thriller addictif dont la présence des chiens errants tapis dans l’ombre des rues de Détroit me suivra encore longtemps.