Lorsque Louise rencontre Adèle, elle est loin de s’imaginer qu’elle fera bientôt partie d’une machiavélique relation. Entre sa nouvelle amie et son mari, Louise ne saura plus qui de l’un ou de l’autre dit la vérité. Un trio infernal où suivre son instinct semble être une bonne idée…

Mon amie Adèle, l’histoire
On peut garder un secret à trois, à condition que deux soient morts.
B. Franklin
Louise aurait mieux fait de ne pas embrasser l’homme du bar car c’est désormais son nouveau patron. Si David ne lui tient pas rigueur de cet événement, elle découvre rapidement qu’il est aussi marié. Comble du comble, son épouse est cette jeune femme qui lui est rentrée dedans à la sortie de l’école. Et pour se faire pardonner, Adèle lui a proposé un café qu’elle n’a pu refuser. Cet échange est agréable et, même si au fond d’elle-même Louise sait qu’elle devrait prendre ses distances, une amitié naît peu à peu entre les deux femmes.
Mais rapidement, Adèle lui dépeint une toute autre réalité de son couple et de David. Qui est finalement cet homme séduisant qu’elle a rencontré au bar ? Est-il violent, colérique et autoritaire comme le décrit sa femme ? Malgré des indices de plus en plus flagrants, Louise lui laisse une chance et se retrouve au cœur d’une toile tissée tout autour d’elle. Un piège calculé qui ne laissera que peu de chance à sa victime.
Mon avis sur ce livre
Malgré un début d’histoire peu original, je me suis rapidement attachée à Louise. J’ai compris son étrange fascination pour ce couple étrange, entre l’envie et le dégoût qui la pousse chaque jour un peu plus à s’enfoncer dans le mensonge. Entre Adèle et Louise, Sarah Pinborough manie très bien l’alternance des personnages et fait perdre la tête à son lecteur qui ne sait plus qui croire dans ce trio infernal.
Un vrai page turner addictif que je n’ai pu lâcher avant la fin… et quelle fin. Quelle déception. Je n’ai ni compris, ni apprécié ni adhéré à ce retournement de situation sans queue ni tête et c’est dommage, car, à mon sens, « l’originalité » pénalise ici ce roman. Une fin plus classique aurait été cohérente avec le début du livre et si elle aurait été peut-être sans surprise, au moins aurait-elle été sans mauvaise surprise.